Une affaire de blazers

Avec Pyer Moss, Lemaire et Thom Browne.

    Pour jouer la carte “business”, il n’y a rien de plus efficace que le blazer; une pièce codée insinuant que nous sommes le patron de quelque chose. Aussi nos choix esthétiques tendent de plus en plus vers le look «professionnel» – ou du moins, vers les pièces taillées à la perfection. Il faut dire que le blazer, autrefois synonyme d’autorité, est passé en mode ludique. Voici nos préférés.

    En vedette dans cette image : blazer Jacquemus.

    Des pivoines au Pepto Bismol, le rose jaillit sporadiquement – et ce blazer ne fait pas exception. Son nom suggère qu’il peut voler, planer même, comme les pétales d’un cerisier. Jacquemus est à jamais en fleurs.

    En vedette dans cette image : blazer Issey Miyake Men.

    Ce coton tissé vous est offert par le maître du pli. Il propose une nuance de gris délavé à la pierre on ne peut plus passe-partout, en faisant le blazer idéal pour un pique-nique au parc, une journée au bureau, ou encore pour se fondre avec un mur de ciment si le besoin se présente.

    En vedette dans cette image : blazer Off-White.

    Votre valeur sûre, le blazer noir, mais légèrement griffé. Parce que les basiques sont moins chouettes quand personne ne sait d’où ils viennent.

    En vedette dans cette image : blazer Lemaire.

    Y a-t-il plus minimaliste et éprouvé que la soie beige? Je n’ai rien à ajouter.

    En vedette dans cette image : blazer Pyer Moss.

    À des lieux de la patte de boutonnage usuelle (ennuyante?), ce blazer opte plutôt pour une fermeture sanglée. Offert dans une couleur aussi unique que la pièce elle-même.

    En vedette dans cette image : blazer Thom Browne.

    Le tweed est revisité façon MiniEgg. Mais n’allez pas croire que ce blazer est réservé aux festivités printanières – n’oubliez pas, 2020 est l’année du complet complètement saturé.

    • Date: 12 février 2020